consentement définition philosophique


Pour être valide, le consentement doit être libre, éclairé et il doit provenir d’un sujet compétent, ayant la capacité psychologique et juridique de consentir à ce qui lui est proposé. : Avoir des ennuis avec la justice. Un consentement éclairé est donc celui pour lequel le sujet n’a pas été victime de fraude. est a priori susceptible de nuire à la compétence du sujet et d’invalider du même coup la valeur de son consentement. Selon la philosophe Manon Garcia, sans un « consentement positif » né d’un accord et d’« un "oui" exprimé et enthousiaste », il y a peu de chances que s’établisse un « rapport harmonieux entre hommes et femmes » qui soit « un rapport de deux libertés fraternelles » [7]. Ce que signifie une agression violente est qu’une personne prend le contrôle de ce qui appartient à une autre sans son consentement. 1986. Le mot « pouvoir » renvoie d’abord à la capacité et à la possibilité de faire quelque chose. D’emblée, la relation est structurée par l’expertise, voire l’autorité, que possède le médecin dans son domaine professionnel, et c’est précisément ce qui lui confère une responsabilité accrue, tant sur le plan éthique que juridique. La morale, définition philosophique : La moraleest l’ensemble des principes, règles et usages qui dictent ou limitent les comportements au sein de la société. L’autre domaine dans lequel la notion de consentement s’est révélée particulièrement utile est celui de la sexualité. c. Le consentement provenant d’un sujet compétent. Mais ces questions démontrent surtout la nécessité de clarifier ces concepts et ne modifient en rien la pertinence et la nécessité du critère général de liberté du consentement. Toutefois, un point plus général ressort de la comparaison de ces deux exemples, à savoir que la pertinence d’une information pourrait varier d’un sujet à l’autre. 2012. New York/Oxford, Oxford University Press, 320 p.Cet ouvrage tente d’expliciter les fondements philosophiques qui sous-tendent les normes professionnelles en vigueur dans le domaine biomédical ; une attention particulière est portée à la question des critères de validité du consentement et à la question du respect de l’autonomie des patients. New York/Oxford, Oxford University Press, 480 p.Il s’agit d’un ouvrage incontournable en éthique biomédicale : l’approche principiste défendue par les auteurs permet d’aborder les problèmes bioéthiques en se référant aux notions de bienfaisance, de non-malfaisance, de justice et de respect de l’autonomie, notion à laquelle on rattache naturellement le concept de consentement. avocat droit des victimes. L’âge légal du consentement peut varier selon les activités (consentement médical, consentement sexuel, etc.) Il se définit également comme la domination que l’on peut exercer sur quelqu’un de façon à obtenir de lui un certain comportement. On peut prendre ici l’exemple d’une relation sexuelle entre deux personnes : si Dominique consent aux activités sexuelles qui lui sont proposées par Claude, on peut considérer, du moins à première vue, que ces activités ne posent pas de problème moral particulier. Toutefois, il semble évident que ce consentement, parce qu’il a été arraché sous la menace, n’a aucune validité. Difficulté, chose ennuyeuse qui met dans l'embarras : Un ennui mécanique. Dans la pratique, l’autorité ressemble davantage à un dialogue qu’à un monologue. L'universalisme est le principe selon lequel une croyance, une opinion, une idée, ont une vocation universelle. A History and Theory of Informed Consent. On peut dire oui avec le corps et non avec la tête, ou dire oui avec la tête et non avec le corps." Mais depuis le XIXe siècle, l’autorité prend des formes de plus en plus subtiles afin de pouvoir exercer une influence sur des sujets modernes et émancipés. Il donne l’exemple des « professions les plus respectées […] : la médecine, les professions juridiques et la recherche scientifique » . Désagrément, contrariété passagère provoqués par une difficulté, un obstacle, un empêchement, etc. consentement code civil. consentement des parties certains, (Attouchement) consentement étymologie. Sexual Consent. Archard, David. Si aucune observation n'est présentée, le Président déclare la proposition adoptée, l'absence d'objections exprimant le consentement tacite des Membres du Conseil. Un consentement noué à des positivités qui lui donnent légitimité et force légale : Jankélévitch s’inspire de la sociologie durkheimienne pour montrer que la soumission à des normes sociales dépend de notre volonté de faire partie de la collectivité. En philosophie le pouvoir (qui vient du verbe pouvoir qui signifie « avoir la capacité » ou « avoir la possibilité » de faire, de percevoir, etc.) xx e siècle ; d'autre part, que l'espace vécu en vienne à occuper une place privilégiée dans l'anthopologie philosophique (en France, travaux de M. Merleau-Ponty et de P. Kaufman) où l'habiter, fondement du sentiment de l'espace, prend une valeurLire la suite Boulder, Westview Press, 189 p.L’auteur discute de la valeur de la conception libérale en matière de sexualité, conception selon selon laquelle ce qui est validement consenti est moralement permissible. Harm to Self: The moral limits of the criminal law, vol. Mais c’est faire bon marché des conflits de On pourra juger que ces deux illustrations du consentement, en fonction de leurs domaines d’application respectifs, se situent aux antipodes l’une de l’autre. » Ces mille choses sont ce que nous appelons nos sentiments. La liber… Le consentement est un concept normatif central de la philosophie libérale, puisqu'il sert à déterminer la légitimité d'un acte (tel qu'un échange, ou un contrat) ou son absence de légitimité (une agression). Un consensus est un accord tacite ou explicite entre plusieurs personnes, ou entre plusieurs textes, sur un sujet déterminé. La revue de presse de Philomag.- Consentement. Dicophilo. consentement libre et éclairé code civil. n’ont pas besoin d’être définis par la présence de violence : selon Wertheimer, l’absence de consentement valide, en tant qu’elle pose un problème sérieux pour le respect de l’autonomie, suffit à souligner le caractère inacceptable de ces gestes, que ce soit sur le plan moral ou juridique. Le concept apparaît dans le stoïcisme, un mouvement dans lequel il est affecté à une définition précise, comme un acte dacceptation de led à la place de quelque chose qui nous dépasse, contre lequel nous ne pouvons rien faire, mais que cest de son acceptant sa présence. Ogien 2007, 2010). Cette information est-elle pertinente? Kleinig, John. ), The Philosophy of Sex: Contemporary Readings, 5e édition, Lanham, Rowman & Littlefield, p. 229-247.Dans ce chapitre, Mappes propose différentes lectures des notions d’objectification, de réification ou d’instrumentalisation d’autrui; il défend notamment une interprétation très libérale de la pensée kantienne, puisque selon Mappes, le fait qu’une personne consente à sa propre instrumentalisation peut rendre cette instrumentalisation moralement acceptable. comment se défendre d’une accusation mensongère. Michela Marzano. Toutefois, Bourdieu critique la thèse d’Austin. Pour sa part, l’âge du consentement légal agit comme une convention juridique censée donner un aperçu général de la capacité à consentir de l’individu moyen, en fonction d’un développement normal. On notera que la présence de cette difficulté, encore une fois, constitue un problème pratique qui n’affecte en rien la pertinence et la nécessité du caractère éclairé du consentement. Legal Theory, vol. C’est le sens du consentement stoïcien au destin qui exige que les événements extérieurs à sa volonté soient replacés dans la perspective d’un ordre universel ». Selon ces psychologues, nos jugements et prises de décision sont soumis à un grand nombre de biais cognitifs ; citons-en quelques-uns ici. consentement définition philosophique. Ce qui est important pour un individu (l’état matrimonial d’un partenaire sexuel), au point de modifier sa décision s’il détient cette information, pourrait demeurer anodin pour un autre individu. À titre d’exemple, une des questions qui se posent au sujet de la définition de la coerctition est celle de savoir si seules les menaces peuvent être jugées coercitives. Simmons, A. John. Dans ce dernier cas, il faudra considérer, en plus du consentement, de nouveaux principes moraux en matière d’éthique de la sexualité. Pris isolément, ces trois critères agissent comme des conditions nécessaires à la validité du consentement. consentement définition médicale. D’un côté, le consentement médical est hautement formalisé, doit autant que possible être explicite, porte sur une intervention précise, et s’inscrit dans le cadre d’une relation différenciée. 43, p. 133-140.L’auteur souligne ici une évidente incohérence au sein de certains discours à propos de la prostitution et de la pornographie; selon Ogien, on ne saurait défendre simultanément, à propos de ces activités, qu’il y ait absence de consentement et présence de consentement non valide. Dans ce contexte, on peut penser que tout facteur qui diminue ou empêche l’exercice de ces habiletés intellectuelles, que ce soit de façon permanente (pathologies, handicaps, etc.) Références ↑ Consent to sexual relations. La morale définit donc un ensemble de règles de conduitesjugées “bonnes” ou conformes à l’éthique. Même si les modalités d’application du consentement varient selon les domaines, on ne doit pas pour autant conclure à l’existence de concepts différents : la capacité du consentement à transformer le statut normatif des actes auxquels il s’applique, ainsi que la définition et la … De plus, l’obtention du consentement se fait généralement dans le cadre d’une relation différenciée, puisque l’agent externe (le médecin) et le sujet consentant (le patient) ne sont pas sur le même pied d’égalité ni de responsabilité. Ces trois critères sont parfois plus faciles à définir négativement (e.g. Définition du mot Sentiment Composante de l’émotion qui traduit un état physiologique. Ainsi, dans une expérience citée par Thaler & S… Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Domaine de la religion : L'universalisme religieux est la propension … Pour lui, avoir de l’autorité sur quelqu’un, c’est être capable de susciter l’admiration sur le plan moral. 2006. âge légal premier rapport. Pour les jusnaturalistes, le consentement est la seule norme de droit possible. Bard, Guillaume (2016), «Consentement (GP)», dans Maxime Kristanek (dir. On pourrait alors dire que la victime a consenti à se départir de sa bourse, et que sa préférence allait en ce sens. 2, p. 89-112.Cet article relie le concept de consentement aux notions d’autonomie, de non-exploitation et de non-coercition; une des thèses évoquées consiste à dire que les crimes ou méfaits sexuels (viols, etc.) Durkheim a parlé de l’autorité avec le langage typique de la morale. » (Gert, Culver et Clouser 1997:131). 2007. Mais ce cas semble peut-être moins convaincant que le premier exemple, étant donné la moindre gravité des conséquences. De la morale découlentles lois et les normes,c’est-à-dire ce qu’il faut faire ou ne pas faire, en d’autres termes les obligations (devoirs) et interdictions de chacun. Selon le philosophe britannique J.L. New York/Oxford, Oxford University Press, 420 p.Troisième volume d’une série de quatre, Harm to Self rejette l’idée du paternalisme légal; Feinberg considère plutôt que seuls les principes de non-nuisance et de non-offense (présentés dans le volumes précédents) justifient l’intervention coercitive de l’État dans la vie privée d©es citoyens. 2, no. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) Bioethics : A Return to Fundamentals. est par essence un concept relationnel.Là où l'autorité peut être assimilée avec une substance, un phénomène émanant d'une instance, le pouvoir en diffère en ce qu'il met en relation des termes. France Culture.- Qui ne dit mot consent-il vraiment ? Desaulniers, É., Le défi végane 21 jours , Montréal, Trécarré, 2016. Le débat est d'abord à l'intérieur de soi. Concept (Définition) Nous laisserons de côté l'usage ordinaire et trompeur du mot concept, le plus souvent utilisé pour valoriser une idée quelconque et définirons le concept dans un cadre philosophique. 1. Sophie Jankélébitch, « Du consentement à l’assujettissement », dans G. Cahen (dir. Dans cette optique, des pratiques comme l’homosexualité ou le sadomasochisme ne seront plus considérées comme moralement répréhensibles, dès lors que les participants concernés sont des adultes autonomes, juridiquement et psychologiquement aptes à consentir à ces activités, qu’ils y ont consenti de façon valide, sans y être forcés à aucun moment et qu’ils en saisissent la nature et les implications. Définition. Geneviève Fraisse. Or, il se trouve que cette femme est séropositive, mais l’homme n’en sait rien, et la femme cherche à dissimuler son statut sérologique. La philosophe Genevieve Fraisse met en place la notion de consentement dans son ouvrage Du consentement en 2007. En philosophie morale contemporaine, les conceptions du consentement varient selon la conception que les philosophes se font de l'autorité. Feinberg, Joel. Pour que son consentement soit jugé valide, le sujet doit démontrer un certain niveau de compétence psychologique : son autonomie, ses aptitudes cognitives, sa santé mentale, par exemple, pourront être prises en considération afin de vérifier si sa capacité à consentir est réelle. On ne peut vendre la succession d'une personne vivante, même de son consentement (Code civil, 1804, art. Le texte du jour Folie définition philosophique PhiloSophie - La signification de la folie selon Michel . L’obtention d’un consentement valide de la part d’un patient peut alors être considérée comme la principale mesure visant à protéger et respecter son autonomie et son droit à l’autodétermination. ... puisqu'elles peuvent être coercitives, sont susceptibles d'invalider le consentement . Encore une fois, une difficulté d’application pourrait se poser quant à la juste compréhension de ce critère, puisqu’il n’est pas particulièrement aisé de déterminer ce en quoi consiste une information pertinente pour le sujet. Prenons tour à tour deux exemples concrets. « Cet employeur s’abstient d’utiliser le droit qu’il a de se faire obéir ; il va même jusqu’à déclarer qu’il ne saurait quels ordres donner à ses subordonnés ». Sous quelles conditions – psychologiques, éthiques, voire cosmiques – le concept de consentement naît-il ? Il s’agit donc d’un critère d’information : le consentement d’un individu est valide uniquement lorsque celui-ci possède, au moment de consentir, certaines informations qu’on juge pertinentes dans les circonstances. Cahiers de recherche sociologique, no. Conceptions du consentement à l'autorité par des penseurs modernes, Sophie Jankélévitch : l'autorité comme puissance morale, Richard Sennett : l'autorité comme rapport de forces politiques, Pierre Bourdieu : l'autorité comme relation symbolique impliquant le langage, « se voit attribuer une définition précise comme acte d’acceptation dirigé à l’endroit de quelque chose qui nous dépasse, contre quoi on ne peut rien, mais que l’on fait paradoxalement sien en acquiesçant à sa présence », « le sage apprend à accepter avec un amour égal, sans faire de différence, ce qui ne dépend pas de sa volonté. Dans l'ouvrage Autorité de Richard Sennett[5], il est question de l’évolution des méthodes de contrôle social depuis l’époque de la révolution industrielle. Le premier domaine, celui de l’éthique biomédicale et des soins de santé, est sans conteste celui où la notion elle-même a été théorisée de la façon la plus approfondie. Dans le premier exemple, un homme consent à avoir des relations sexuelles non protégées avec une femme qu’il connaît depuis peu, et dont il connaît à peine les détails de la vie privée. Dans les périodes plus reculées de l’histoire de l’humanité, comme le Moyen Âge ou l’Antiquité, on avait souvent recours à la force physique afin d’imposer son autorité. La menace de mort constitue ici une pression tellement forte que la victime, dans un tel contexte, se voit « forcée de préférer » donner sa bourse, plutôt que sa vie. Austin affirme que le langage agit « comme un objet autonome » , dans lequel on peut trouver « le principe de la logique et l’efficacité du langage d’institution ». 2008. âge légal pour sortir avec un majeur. Le consentement – en tant que conformité de sentiment –, veut dire qu’on tombe d’accord avec celui qui demande le consentement. Consentir ver. Marzano, Michela. Définitions de ennui. consentement - Définitions Français : Retrouvez la définition de consentement... - synonymes, homonymes, difficultés, citations. Or accepter, c'est consentir. Lettre dans laquelle le vice-président de la Vegan Society présente une définition officielle du véganisme. « Le cœur a ses raisons, que la raison ne connaît point ; on le sait en mille choses. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Beauchamp, Tom L. et James F. Childress. Beauchamp, Tom L. et Ruth R. Faden. ou temporaire (intoxication, etc.) b) Individu défini par ses droits et ses devoirs. Droits, devoirs, incapacité de la personne. Pris conjointement, ils en forment la condition suffisante. Le contenu minimal de ce contrat est prévu dans un décret du 26 novembre 2004 36. 1998. consentement mineur. ... C’est l’idée de consentement qui est aujourd’hui appelée dans les débats éthiques. Évidemment, certaines difficultés peuvent se poser dans la compréhension du critère de liberté, puisque celui-ci demande qu’aient été clairement définies, au préalable, les notions de contrainte ou de coercition. Pourquoi sont-ce eux, et non pas Platon ou Aristote, qui le conceptualisent ? Mais ce terme d'histoire demande à être précisé. « L’incohérence des critiques des morales du consentement ». 1997. La femme n’en sait rien, et l’homme cherche à dissimuler son état matrimonial. La dernière modification de cette page a été faite le 29 août 2020 à 15:13. Les pensées de la liberté et de la causalité ont évolué de façon à vider la volonté de son efficace théorique. Puis Manon Garcia s'intéresse au consentement en lien avec le genre en montrant les ambiguïtés des femmes et une forme de passivité dans l'acceptation de la domination masculine [4]. L’obligation étant un lien, on peut également considérer qu’elle est réciproque et qu’elle lie plusieurs participants comme le … Incontournable dans le domaine biomédical, la notion de compétence est souvent formulée en des termes essentiellement cognitifs ou intellectuels : « La manière traditionnelle de définir la compétence consiste à se demander si un patient est en mesure de comprendre et de traiter, de façon adéquate […], l’information fournie durant le processus du consentement. Par exemple, la majorité sexuelle est fixée à 15 ans en France, mais à 16 ans au Canada. 3. Un libéral pourrait considérer que la prostitution est moralement acceptable si celui ou celle qui s’y livre le fait en vertu d’un consentement valide (e.g. Patient définition philosophique ... Définition de Consentement - Dictionnaire médical. Et, comme l'exprime bien la phrase de Pascal, ceux-ci nous apparaissent à la fois comme irremplaçables et comme inexplicables. âge de consentement France. Ogien, Ruwen. Les implications d’un consentement invalide seraient, à proprement parler, similaires à celles d’une absence de consentement, dans la mesure où il n’entraînerait pas une transformation effective du réseau des droits et des obligations entre les personnes. Un des droits essentiels des patients, tels qu'ils sont définis par la loi dite Kouchner de 2002, est de pouvoir refuser ou accepter un soin. Peut-être effectivement que la femme, si elle avait connu ce fait, n’aurait pas consenti à développer une relation plus intime avec cet homme, parce qu’elle a comme principe de ne jamais s’engager avec des hommes mariés. En d’autres termes, le fait qu’un sujet consente à l’activité qui lui est proposée par un agent peut en modifier la légitimité, la rendre acceptable alors qu’elle ne le serait pas autrement. Consentement et genre. Le consentement dans la pratique médicale en France: aspects philosophiques, juridiques, ... définition même du consentement aux soins, par le biais de l'application médicale de la théorie des contrats. Le corps et l’argent. Ainsi Durkheim, pour qui la contrainte est le fait social par excellence, voit dans la discipline et dans l’éducation morale la meilleure manière d’assurer l’harmonie collective. Mais en l’absence de consentement ou dans le cas d’un consentement invalide, ces activités deviennent hautement problématiques : on jugera, dans le cas illustré, qu’il s’agit à proprement parler d’un viol. consentement définition philosophique. 1986. Même si les modalités d’application du consentement varient selon les domaines, on ne doit pas pour autant conclure à l’existence de concepts différents : la capacité du consentement à transformer le statut normatif des actes auxquels il s’applique, ainsi que la définition et la portée de ses critères de validité, constituent des constantes qui pointent dans la direction d’un concept unique, mais dont on peut par ailleurs reconnaître les applications plurielles. L’autorité, c’est avant tout une autorité de type charismatique. Pour Sennett, cela montre que le consentement et les rapports d’autorité peuvent se comprendre sous des rapports de force politique. L’article de l’encyclopédie philosophique. Du consentement dans la maladie d’Alzheimer : ... C’est cette notion que nous allons aborder sous l’angle philosophique, politique, juridique, anthropologique, éthique et médical. Il subsiste toutefois des cas plus controversés, comme celui de la prostitution : c’est souvent l’interprétation donnée au terme de consentement valide qui fait débat ici. PhiloSophie - La signification de la folie selon Michel FOUCAULTPar Jean Lacroix L'oeuvre de Michel Foucault est essentiellement consacrée à l'histoire de la médecine. « Par autorité, écrit Durkheim, il faut entendre l’ascendant qu’exerce sur nous toute puissance morale que nous reconnaissons comme supérieure à nous »[4]. Définition de la notion. Moral principles and political obligations. France Culture.- Je consens, donc je suis. En réaction à cette suggestion, on pourrait argumenter que le consentement n’est jamais réellement valide dans le cas de la prostitution ou que la notion de consentement valide ne parvient pas, à elle seule, à établir la légitimité morale des pratiques sexuelles (Marzano 2006).